Par Jean Ortiz, universitaire. Le Président Obama vient de décréter “l’état d’urgence” face à la “menace extraordinaire” que représenterait pour le petit Poucet étasunien l’ogre vénézuélien. On en rirait si l’on ne connaissait pas l’impérialisme…
Le Goliath Venezuela menacerait la “sécurité nationale des Etats-Unis”.
Le prétexte, usé jusqu’à la corde. a servi lors des dizaines d’interventions militaires de Washington en Amérique latine.
Après l’échec de la récente tentative de putsch contre le président légitime Nicolas Maduro, ignorée par le latifundium médiatique, voire niée, l’escalade agressive s’accélère.
Qu’en pense François Hollande, si jaloux de la souveraineté des pays et du droit des peuples?
Bonne question… Il va condamner avec la plus grande fermeté cette insupportable provocation, cette ingérence dans les affaires d’un pays souverain, cette menace contre la paix….
Une occasion pour “fracasse” d’aboyer à bon escient.
La gravité de la situation exige l’isolement des va-t-en guerre par une solidarité redoublée, décuplée, avec la révolution bolivarienne.
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