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Une ligne de crédit de 250 millions de livres pour l'OCP

Le gouvernement britannique accorde à l’OCP une ligne de crédit de 250 millions de livres sterling pour contribuer au financement du projet d’extension du groupe. Cette enveloppe est destinée à l’acquisition, à des taux bonifiés, de biens et services britanniques.

Une ligne de crédit de 250 millions  de livres pour l'OCP
Tobias Ellwood, ministre britannique aux Affaires étrangères chargé de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. Ph. Seddik

Du financement britannique pour le projet d’extension des capacités de l’OCP. Le gouvernement britannique accorde, en effet, au groupe phosphatier une ligne de crédit de 250 millions de livres sterling destinés à l’acquisition, à des taux bonifiés, de biens et services britanniques notamment dans le domaine de l’ingénierie et les mines. C’est ce qu’a annoncé hier à Casablanca Tobias Ellwood, ministre britannique aux Affaires étrangères chargé de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. C’était lors d’une rencontre d’affaires maroco-britannique tenue au siège de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) qui a connue la participation d’une importante délégation de chefs d’entreprises britanniques.

Ce financement montre l’intérêt de la Grande-Bretagne pour les phosphates et le domaine minier d’une manière globale. Celui-ci fait, en effet, partie des quatre secteurs de prédilection pour des partenariats entre les deux pays, indique le ministre britannique. Les trois autres sont l’éducation, les énergies renouvelables et le domaine financier. Ces secteurs ont, d’ailleurs, fait l’objet de focus lors de cette rencontre d’affaires, avec trois tables rondes. La première sur le futur des secteurs de l’énergie et des mines au Maroc. La deuxième sur les opportunités de partenariat dans le domaine bancaire et financier et la troisième sur l’éducation. Pour ce qui est de l’éducation, qui bénéficie notamment de l’apport du British Council et de l’ambassade britannique au Maroc, elle va connaitre un nouveau départ avec la place qu’occupera désormais l’anglais dans l’architecture de l’éducation nationale, selon Abdessamad Fatmi, conseiller du ministre de ce département.

Sur le plan financier, le mémorandum d’entente signé entre Casablanca Finance City et la City de Londres est considéré par les hommes d’affaires britanniques comme un bon point d’appui dans la coopération dans ce domaine, d'autant qu’il offre une ouverture sur l’Afrique. Cet aspect du partenariat entre les deux pays qui consiste à opérer ensemble en Afrique est, d’ailleurs, présent dans les différentes interventions lors de cette rencontre d’affaires aussi bien du côté marocain que britannique. 

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