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Et si la bienveillance était un levier de performance ?

Acde Conseil

 

Qu’il s’agisse de son footing matinal (toujours plus vite), de gérer son équilibre vie professionnelle et privée (toujours plus réactif) ou d’atteindre les objectifs fixés pour son entreprise (toujours plus loin), la quête de la performance est aujourd’hui omniprésente ! L’homme semble devenir un être dont la seule quête est la productivité, le rendement et l’ultra-performance… Au prix de sa santé et de son propre bien-être, et entrainant avec soi collaborateurs épuisés et des équipes qui se délitent ! Ne voyons pas comme un hasard la pression croissante de la performance et la hausse du nombre de burn-outs, qui toucheraient des centaines de milliers de personnes en 2017.

Et si on oubliait l’essentiel en chemin ?

La profonde dualité entre performance et bien-être semble bien ancrée dans les mentalités, comme si un management bienveillant n’avait pas sa place au vu des challenges toujours plus grands auxquels fait face l’entreprise, qui doit faire plus avec moins de moyens et notamment moins de masse salariale.
Et si en fait la bienveillance pouvait être un levier au service de nos objectifs ?
Prenez d’un côté un manager pressé, pressant et nocif; de l’autre un manager à l’écoute, tolérant et encourageant. Dans le premier cas, la pression se fera ressentir sur les épaules des collaborateurs qui pourront être démotivés, las, voire déprimés par la situation. Ils ne fourniront plus d’effort et n’auront pas envie d’atteindre le maximum de leur capacité pour leur mission. Fort est à parier que les objectifs ne seront pas atteints. Dans la seconde situation, avec notre manager bienveillant, l’écoute, la tolérance et l’encouragement seront de mise. Les collaborateurs seront alors entourés par un climat de confiance, propice à l’épanouissement et au travail d’équipe. Les relations étant saines, constructives et ouvertes, les salariés se montreront plus motivés, responsables et confiants. Ils pourront alors fournir un travail plus efficace et plus… performant.

De nombreuses études le prouvent: le bien être des salariés peut se traduire par une hausse de la rentabilité nette. Harvard Business Review a mesuré cette hausse de 11% en moyenne.

Passer de la pression à la bienveillance demande un renversement de la vision même du management traditionnel (ou dirons-nous archaïque). Avant, manager voulait dire contrôler, héritage de l’ère industrielle et des contremaîtres. Aujourd’hui, le chef devient leader. Le « donneur d’ordre » se fait conseiller et inspire. Il ne s’agit plus de regarder par dessus l’épaule du collaborateur mais de devenir soi-même une épaule sur laquelle se reposer et grandir, privilégiant ainsi une culture de la confiance. Ces démarches s’inscrivent dans une ambition globale « d’empowerment » (autonomisation) des salariés, afin de donner le pouvoir de faire et parfaire plutôt de que de soumettre. La mise en place d’un management bienveillant permettra à la fois de donner du sens, des repères communs, d’améliorer la performance à court terme mais également le bien être, l’engagement et l’implication des collaborateurs, vecteur de performance à long terme. Ces évolutions correspondent en outre aux valeurs de liberté et de contrôle sur leur vie incarnées par les Millenials qui arrivent sur le marché du travail. Si l’on pouvait exercer une pression managériale sur leurs parents, cette nouvelle génération, consciente de son pouvoir, ne l’entend plus ainsi et impose des changements intrinsèques dans l’entreprise et la ligne managériale, demandant plus “d’horizontalité”. Dans ce contexte où même l’espace de travail lui-même se transforme et les projets deviennent collaboratifs, les modes de travail asynchrones, les profils hybrides, il devient urgent de s’adapter.

Ne voyez pas pour autant ici l’apologie d’un management laxiste. La bienveillance n’implique pas la remise en cause de l’autorité, dont naturellement chacun doit savoir faire preuve pour recadrer des comportements déviants. Il s’agira d’écarter toute forme d’autoritarisme déviant ou d’humiliation publique au profit de pratiques saines et courtoises. Si l’entreprise n’a pas pour mission de rendre heureux chacun de ses salariés, elle a pour impératif de viser un mieux-être collectif, pour fédérer et assurer l’ambiance nécessaire à la responsabilisation, à l’épanouissement et à la performance de tous.

Pour cela, le Management Équitable® place la personne humaine au cœur des préoccupations de l’entreprise en proposant un traitement juste (équitable), respectueux des droits de chacun et porteur de bien-être social. Il crée l’ensemble des conditions managériales propres à développer en chaque individu un engagement personnel envers son entreprise, source de performance durable pour la collectivité. Une étude de l’Institut Gallup a dernièrement révélé qu’un engagement élevé des salariés entraînerait une hausse d’au moins 20% de la productivité et de la rentabilité.

Ce type de management est-il déjà en place dans votre structure ? Participez à notre baromètre (en partenariat avec l’AFRAME) pour sonder vos pratiques et votre potentiel de progression.

Les résultats seront publiés dès la rentrée, affaire à suivre !

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