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Liban - Publication

De Jérusalem à Beyrouth, « Proche-Orient chrétien », une revue unique en son genre

« Le défi de l'Église une, mission de la revue œcuménique francophone », un colloque international à l'USJ.

Le théologien allemand Christoph Theobald s.j. (à gauche) avec le P. Ronney Gemayel s.j., directeur du Cerpoc, qui prend en charge la revue « Proche-Orient chrétien ». Photo Michel Sayegh

Un colloque international sur l'œcuménisme vient de se tenir à l'Université Saint-Joseph (12-13 novembre), pour marquer le passage de la revue Proche-Orient chrétien (POC) des « pères blancs » (congrégation des Missionnaires d'Afrique), qui la publiaient à Jérusalem depuis 1951, à la faculté des sciences religieuses de l'USJ. Celle-ci assumera désormais la responsabilité de sa parution et de sa diffusion, à travers le Centre d'études, de recherches et de publications de l'Orient chrétien (Cerpoc).
« Le défi de l'Église une, mission de la revue œcuménique francophone » a été le thème retenu pour ce colloque, dans lequel les parcours des revues Proche-Orient chrétien (*), Irénikon, Unité chrétienne et Istina ont été évoqués.

Il va de soi que le destin de Proche-Orient chrétien nous touche davantage, puisque, pendant que ses consœurs prospéraient en Europe, la revue, « prise dans les incertitudes et bouleversements du Moyen-Orient », a éprouvé dans sa chair les péripéties d'une histoire qui nous a tous affectés. Dans l'une des causeries du colloque, le rédacteur en chef de POC, le P. Frans Bouwen, a rendu compte de ce parcours marqué historiquement par la création de l'État d'Israël et l'exode des Palestiniens qu'il a provoqué (en 1951, Jérusalem était encore dans le chaos, après avoir reçu plus de 750 000 réfugiés palestiniens), ainsi que par la conquête de Jérusalem en 1967, les aléas que cette situation va créer au niveau de la circulation des hommes et de distribution de la revue, les censures, les appréhensions des collaborateurs d'une revue publiée sous l'occupation israélienne, la guerre du Liban et l'arrêt du fonctionnement de la poste et enfin par cet hiver arabe que nous vivons.

La vocation œcuménique de la revue est affirmée dès l'origine. « Le Proche-Orient a soif d'unité », précise-t-on en liminaire, dans son premier numéro. À l'époque, « l'œcuménisme en était à ses premiers balbutiements dans l'Église catholique et demeurait réservé à un cercle restreint », souligne le P. Bouwen.
La revue veut s'adresser en outre à l'Orient comme à l'Occident, en les aidant à se comprendre mutuellement. L'un de ses grands atouts, c'est qu'elle publie, à côté de ses articles de fond, les chronologies des grands événements ayant marqué l'actualité du Moyen-Orient, offrant ainsi au lecteur un panorama historique particulièrement utile.
Cependant, à partir des années 2005, compte tenu de l'âge de la plupart des responsables et collaborateurs, compte tenu de l'usure du temps, il est question de suspendre la publication de POC ou de fusionner avec d'autres revues. Toutefois, en 2009, le recteur de l'USJ, Salim Daccache s.j., alors doyen de la faculté des sciences religieuses, familière aux pères blancs, propose de prendre la relève et d'assumer la publication de POC. L'administration est transférée progressivement à Beyrouth, l'impression suit en 2010 et la direction en est confiée à l'USJ à partir de début 2015.
Comme l'affirmera à l'ouverture du colloque le P. Gabriel Hachem, son nouveau rédacteur en chef, « la revue restera le témoin fidèle de cette Église des Arabes dont nous espérons toujours l'avènement », allusion à un ferment de vie, à une réalité ecclésiale attendue dans l'espérance et hâtée dans la prière par le P. Jean Corbon.

Compétence et rigueur
Comme toutes ses revues sœurs, POC s'inscrit dans ce renouveau d'espérance né dans la première moitié du XXe siècle du passage progressif « de l'unionisme à l'œcuménisme », cette mutation des mentalités qui se renforce petit à petit dans toutes les Églises, avant d'atteindre un point de basculement irréversible à partir du concile Vatican II.
L'évolution de cette dynamique, de ce « kairos » ou encore de ce « moment opportun à saisir », devait faire l'objet d'une conférence magistrale du P. Christoph Theobald s.j., rédacteur en chef de Recherches de sciences religieuses, en ouverture du colloque. D'emblée, sa conférence devait placer l'événement sous le signe d'une compétence et d'une rigueur jamais prises en défaut, sous l'angle aussi « de la plus petite des vertus théologales qu'est l'espérance ».

Avec infiniment de doigté, le P. Theobald repérera les jalons historiques d'une réinterprétation de la foi qui fera passer les différentes communions chrétiennes du rang « d'Églises séparées » à celui « d'Églises sœurs » dans « le respect de l'altérité des traditions existantes comme apport indispensable à une future église, à la fois unifiée et toujours en voie d'unification ». Il expliquera aussi les raisons d'un affaissement de cette vague d'espérance, à partir des années 80, signalant parmi elles l'émergence d'une « situation culturelle des fidèles qui ne leur permet plus de maîtriser l'ensemble des savoirs et encore moins d'évaluer les différences (...) ». En somme, une situation culturelle nouvelle où les différences ont peut-être cessé de faire sens. « A-t-on laissé passer » le moment opportun « de l'œcuménisme sans le saisir ? » s'interroge-t-il en substance. Sans chercher à répondre directement à cette question, le théologien allemand établit la cartographie d'un nouveau temps théologique où « la recherche de l'unité exigera qu'on mette au second plan des considérations qui, en soi, n'ont pas peu d'importance ».
« Ce courage spirituel de différentiation ou de pondération peut s'appuyer sur une unité réelle déjà donnée dans le baptême (...), ajoute-t-il. Il implique en même temps un double renoncement, celui de proscrire un énoncé qui, dans une autre église particulière représente une doctrine obligatoire, et celui d'obliger une église particulière à confesser une doctrine d'une autre église particulière ; faute de quoi l'unité deviendrait un but inatteignable au sein de notre histoire humaine. »

Un geste eucharistique
« La visibilité future de l'église implique le "ni ni" d'une ecclésiologie "négative" : ni un "retour" à Rome ni une simple fédération œcuménique assimilable à une autre forme de Conseil œcuménique des Églises », devait encore affirmer le P. Christoph Theobald. En clair, le « ni ni » qui « ouvre l'histoire », ajoutera-t-il subrepticement.
« Peut-être nous est-il permis d'espérer aujourd'hui qu'au creux du mouvement œcuménique, plusieurs de nos chefs d'Église et pasteurs posent, au cœur du "ni ni" évoqué à l'instant, un geste eucharistique commun qui sorte la communion de l'autel de son statut d'expression ultime de l'unité dans la foi et en fait le "lieu" où cette grâce est reçue joyeusement par tous, dès maintenant, afin que le monde croie », conclut-il, non sans hardiesse.

En écho à l'espérance ainsi exprimée, quelques exemples de la manière dont l'unité se fait comme à l'insu des hommes devaient surgir de l'auditoire, le moins étonnant n'étant pas celui de la « double communion » de l'Église syriaque-orthodoxe avec, à la fois, Rome et le monde orthodoxe, auquel elle appartient. Se peut-il donc que deux églises en communion avec une même troisième soient en communion entre elles ? Le « sensus fidei », qui pousse orthodoxes et catholiques au Liban à jouir librement de l'hospitalité eucharistique les uns des autres, ne traduirait-il pas l'impatience des fidèles de voir une unité trop longtemps différée s'incarner enfin ? À ces interrogations, le P. Theobald devait répondre sagement en citant le pape François qui se dit sensible à ce sens d'église qu'on trouve parmi les fidèles, à cette « odeur des brebis » familière au berger. Il cite aussi le théologien Henri de Lubac affirmant que si l'église fait l'rucharistie, on peut aussi bien dire que « l'eucharistie fait l'église ». Aucune oreille orthodoxe n'était là pour l'entendre, et c'est dommage.

Le colloque devait également donner la parole au P. Lambert Vos, directeur d'Irénikon, revue paraissant à Chevetogne (Belgique), au P. Frank Lemaître, membre du comité de rédaction de la revue Istina, héritière du périodique Russie et chrétienté, à Anne-Noëlle Clément, responsable de la revue Unité chrétienne paraissant à Lyon, créée pour poursuivre l'œuvre de l'abbé Couturier, à Christophe Varin, directeur du Cemam de l'USJ (centre d'études pour le monde arabe moderne) et au P. Thom Sicking, directeur du centre d'études et de documentation du fait religieux (CEDIFR), ex-doyen de la faculté des sciences religieuses de l'USJ, qui a modéré la table ronde de synthèse du colloque.

(*) L'abonnement à la revue (2 numéros/an) est de 25 dollars, et de 35 euros pour les autres pays. Pour information sur les différents modes de paiement : poc@usj.edu.lb ou 01/421000, poste 5814.

 

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commentaires (14)

Ou bien, "Certains adorent parler de Rien, car c'est le seul domaine où ils auraient de vagues connaissances." !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

11 h 08, le 21 novembre 2015

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Commentaires (14)

  • Ou bien, "Certains adorent parler de Rien, car c'est le seul domaine où ils auraient de vagues connaissances." !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    11 h 08, le 21 novembre 2015

  • "L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit...."

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    02 h 38, le 21 novembre 2015

  • ON PEUT ÉCRIRE DES LIVRES... MAIS DEUX LIGNES SUFFISENT POURTANT...

    LA LIBRE EXPRESSION

    20 h 21, le 20 novembre 2015

  • Tout ca ne dit pas ,combien il y a de kilomètres entre Jérusalem et Beyrouth...

    M.V.

    18 h 08, le 20 novembre 2015

  • Douce franceuuuu cher pays de mon enfanceuuuu Douce franceuuu je t'ai porté dans mon cœur ... La nostalgie n'est plus ce qu'elle était .... et papy fait de la résistance ...

    FRIK-A-FRAK

    15 h 20, le 20 novembre 2015

  • Et, le dernier mais non le moindre ; sorry, yéééënéh ; l'abonnement à la revue (2 numéros/an) est de 25 dollars, et de 35 euros pour les autres pays ! Bon, c’est pas pour chicaner encore, ce qui nous fait donc 17,5 euros par numéro !? Wâlâoû !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    11 h 30, le 20 novembre 2015

  • "Quelques exemples de la manière dont l'unité se fait comme à l'insu des hommes devaient surgir de l'auditoire, le moins étonnant n'étant pas celui de la « double communion » de l'Église syriaque-orthodoxe avec, à la fois, Rome et le monde orthodoxe, auquel elle appartient. Le « sensus fidei », qui pousse orthodoxes et catholiques au Liban à jouir librement de l'hospitalité eucharistique les uns des autres, ne traduirait- il pas l'impatience des fidèles de voir une unité trop longtemps différée s'incarner enfin ?" ! À ces interrogations, Theobald S.J. "devait répondre (sagement ?) en citant François (S.J. aussi) qui se dit sensible à cette « odeur! des brebis? » familière au berger. Il cite aussi le théologien de Lubac affirmant "que si l'église fait l'eucharistie, on peut aussi bien dire que « l'eucharistie fait l'église »." ! "Sacrés" dialecticiens tous ces S.J. et/ou "autres théologiens" ! En plus, malheureusement, "Aucuuune oreiiille orthodoxe n'était là pour l'entennndre, et c'est dommaaage." ! Ah ! Ces.... non-apostoliques Romains !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    11 h 17, le 20 novembre 2015

  • "Quelques exemples de la manière dont l'unité se fait comme à l'insu des hommes devaient surgir de l'auditoire, le moins étonnant n'étant pas celui de la « double communion » de l'Église syriaque-orthodoxe avec, à la fois, Rome et le monde orthodoxe, auquel elle appartient. Le « sensus fidei », qui pousse orthodoxes et catholiques au Liban à jouir librement de l'hospitalité eucharistique les uns des autres, ne traduirait- il pas l'impatience des fidèles de voir une unité trop longtemps différée s'incarner enfin ?" ! À ces interrogations, Theobald S.J. "devait répondre (sagement ?) en citant François (S.J. aussi) qui se dit sensible à cette « odeur! des brebis? » familière au berger. Il cite aussi le théologien de Lubac affirmant "que si l'église fait l'eucharistie, on peut aussi bien dire que « l'eucharistie fait l'église »." ! "Sacrés" dialecticiens tous ces S.J. et/ou "autres théologiens" ! En plus, malheureusement, "Aucuuune oreiiille orthodoxe n'était là pour l'entennndre, et c'est dommaaage." ! Ah ! Ces "schismatiques".... non-apostoliques Romains !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    11 h 07, le 20 novembre 2015

  • "Quelques exemples de la manière dont l'unité se fait, le moins étonnant n'étant pas celui de la « double communion » de l'Église syriaque-orthodoxe avec, à la fois, Rome et le monde orthodoxe, auquel elle appartient. Le « sensus fidei », qui pousse orthodoxes et catholiques au Liban à jouir librement de l'hospitalité eucharistique les uns des autres, ne traduirait-il pas l'impatience des fidèles de voir une unité trop longtemps différée s'incarner enfin?".À ces interrogations, Theobald S.J. devait répondre (sagement?!) "en citant François (ex-S.J.) qui se dit sensible à cette « odeur des brebis » familière au berger !!! Tout en "affirmant, évidemment, que si l'église fait l'eucharistie, on peut aussi bien dire que l'eucharistie fait l'église." ! On vous l'a bien dit qu'il était fait pour ça, ce "Parfait" dialecticien Theobald S.J. "Le Hardi" ! Mais, m a l h e u r e u s e m e n t, yâ harâââm, "aucuuune oreiiille orthodoxe n'était là pour l'entendre, et c'est dommaaage (oui, mais pour qui ?)." ! Ah ! Ces schismatiques !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 34, le 20 novembre 2015

  • QUAND LES MUSULMANS TROUVENT HOSPITALITÉ ET NOUVEAUX HORIZONS AVEC CHANCE ET DROITS ET DÉMOCRATIE DANS LES PAYS CHRÉTIENS Où ILS ÉMIGRENT... LES CHRÉTIENS DU MOYEN ORIENT... LES VRAIS HABITANTS DE LA RÉGION... SONT POURCHASSÉS PAR LA DISCRIMINATION RELIGIEUSE ET CONSIDÉRÉS DES CITOYENS DE SECONDE CLASSE... SI... ILS SONT ADMIS DANS LES SOCIÉTÉS... C'EST POURQUOI LA COEXISTENCE ET LE VIVRE ENSEMBLE LIBANAIS DEVRAIENT SERVIR D'EXEMPLE POUR LE NOUVEAU MOYEN ORIENT ! MAIS... AVANT TOUT... PROUVONS EN ACTES ET NON EN PAROLES LA COEXISTENCE ET LE VIVRE ENSEMBLE LIBANAIS !!! DIALOGUE ET ENTENTE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 20, le 20 novembre 2015

  • "La visibilité future de l'église implique le (ni ni) d'une ecclésiologie (négative) : ni un (retour) à Rome ni une simple fédération œcuménique assimilable à une autre forme de Conseil œcuménique des Églises", devait encore affirmer Theobald S.J. "En clair, (si, si, merci) ce (ni ni) qui ouvre l'histoire", ajoutera-t-il subrepticement(Pourquoi, "subrepticement" ?).... "Peut-être nous est-il permis d'espérer qu'au creux du mouvement œcuménique, plusieurs de nos chefs d'Église posent, au cœur de ce (ni ni), un geste eucharistique commun qui sorte la communion de l'autel de son statut d'expression ultime de l'unité dans la foi et en fait le "lieu" où cette grâce est reçue joyeusement par tous (même les Schismatiques? )afin que le monde croie", conclut-il, non sans hardiesse. Ou, Theobald S.J. "Le Hardi" ! "Sacré" Fady !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 18, le 20 novembre 2015

  • "Sans chercher à répondre directement à cette question (petit malin), Le théologien allemand Theobald S.J. établit la cartographie d'un nouveau temps théologique où la recherche de l'unité exigera qu'on mette au 2nd plan des considérations qui, en soi, n'ont pas peu d'importance. Il implique en même temps un double renoncement, celui de proscrire un énoncé qui, dans une autre église particulière représente une doctrine obligatoire, et celui d'obliger une église particulière à confesser une doctrine d'une autre église particulière ; faute de quoi l'unité deviendrait un but inatteignable au sein de notre histoire humaine. Car, mahééék n'est-ce pas, ce courage spirituel de différentiation ou de pondération peut s'appuyer sur une unité réelle déjà donnée ;évidemment bien sûûûr ; dans le baptêêême, ajoute-t-il." ! "Sacré" Theobald S.J. ! Il aurait dû "s'orienter" vers le domaine de "La Diplomatie Théologienne"....

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 03, le 20 novembre 2015

  • "Avec infiniment de doigté?, Theobald S.J. repérera les jalons historiques d'une réinterprétation de la foi qui fera passer les différentes communions chrétiennes du rang « d'Églises séparées » à celui « d'Églises sœurs » dans « le respect de l'altérité des traditions existantes comme apport indispensable à une future église, à la fois unifiée et toujours en voie d'unification." ! "Sacré" dialecticien, ce S.J. ! Chapeau, Fady !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    09 h 49, le 20 novembre 2015

  • "Pendant que ses consœurs prospéraient en Europe, la revue, prise dans les incertitudes du Moyen-Orient, a éprouvé dans sa chair ces péripéties." : Le rédacteur en chef de POC, le Père Frans Bouwen, a rendu ainsi compte "de ce parcours marqué par les aléas que cette situation va créer au niveau de la distribution de la revue, et enfin et surtout par cet hiver arabe que nous vivons." ! Cet "hiver arabe" ? Lâh, lâh, yâ "mon pèèère" !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    09 h 40, le 20 novembre 2015

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