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Sur Sud Radio, Juan Branco délire sur “la proximité” entre Geoffroy Lejeune et Emmanuel Macron

L’avocat d’extrême-gauche s’est attaqué à notre directeur de la rédaction, après la publication d’une lettre qu’il avait écrite au terroriste Salah Abdeslam. 

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Juan Branco. Photo © ACau/SIPA

Vous avez dit complotisme ? Alors que Valeurs actuelles dévoilait en exclusivité, samedi 22 février, une lettre qu’avait écrite Juan Branco au terroriste Salah Abdeslam, l’avocat d’extrême-gauche a insinué, sur Sud Radio, que notre hebdomadaire entretenait des liens étroits avec le président de la République et la Macronie. 

Une « accusation délirante »

« On sait très bien que ces lettres sont interceptées et seront utilisées un jour par un pouvoir aux abois lorsqu’il cherchera à vous détruire », commence le juriste. « En l’occurrence dans un magazine d’extrême-droite, comme s’il s’agissait de mettre une cible sur ma tête, à un moment où je suis relativement gêné. Évidemment, vous savez quels sont les liens entre Geoffroy Lejeune et Emmanuel Macron », laisse-t-il entendre, alors que le journaliste qui l’interroge lui fait comprendre qu’il ne voit pas de quoi il parle. Et pour cause, il s’agit là d’une « accusation délirante », confirme le directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, Geoffroy Lejeune. « Que l’on essaye d’utiliser cette correspondance [la lettre à Salah Abdeslam, NDLR] pour dégrader un avocat, qui est par ailleurs défenseur d’une autre personne, Piotr Pavlenski, qui a évidemment fait tomber l’un des piliers de la Macronie, […] qu’il y ait une cabale médiatique qui cherche à attaquer l’avocat parce que l’on arrive plus à attaquer le client […] : ces campagnes-là sont instrumentalisées », estime néanmoins l’avocat.  

Aucune relation privilégiée avec Emmanuel Macron

L’insinuation de Juan Branco se base sans doute sur l’entretien accordé par le président de la République à notre journaliste, Louis de Raguenel, en octobre dernier. Il s’agissait de la première fois qu’un chef de l’Etat en exercice se livrait aussi profondément sur les maux qui frappent le pays. Et Juan Branco y a vraisemblablement vu un signe de proximité, une relation privilégiée. Or, si Valeurs actuelles entretient des rapports cordiaux avec l’Élysée, il n’est en aucun cas traité différemment des autres médias. Geoffroy Lejeune s’en était d’ailleurs expliqué en toute transparence à l’époque. Et si le président de la République s’est longuement confié dans nos pages, c’est qu’il considère simplement que Valeurs actuelles fait partie intégrante du paysage médiatique et représente une frange du pays. « C’est un très bon journal, il faut le lire pour comprendre ce que pense la droite », avait justifié le président.

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