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Le maire de Gap prend à son tour un arrêté autorisant l'ouverture des petits commerces

C'est, comme vous le savez,  un vrai front de la colère qui est en train de naître un peu partout en France : les commerçants qui veulent lutter contre la fermeture obligatoire du second confinement sont soutenus par les élus de la quasi totalité des communes de France et certains maires vont plus loin en prenant des arrêtés municipaux pour autoriser la réouverture de tous les commerces et s'opposent de fait aux directives gouvernementales relayées par les préfets.

Ainsi Brive, Perpignan, Béziers et bien d'autres ont vu leurs maires prendre des arrêtés autorisant la réouverture des commerces malgré le confinement et les recommandations de l'État

C'est le cas aussi du maire de Gap, Roger Didier, qui vient de prendre cette décision et signer un arrêté dans ce sens.

Autant s'attendre comme ailleurs qu'elle soit déférée par la préfète des Hautes-Alpes au tribunal administratif et de fait à l'issue considérée comme illégale et donc rejetée sauf évolution des mesures gouvernementales...

C'est, comme vous le savez,  un vrai front de la colère qui est en train de naître un peu partout en France : les commerçants qui veulent lutter contre la fermeture obligatoire du second confinement sont soutenus par les élus de la quasi totalité des communes de France et certains maires vont plus loin en prenant des arrêtés municipaux pour autoriser la réouverture de tous les commerces et s'opposent de fait aux directives gouvernementales relayées par les préfets sachant que l'Association des Maires de France demande au gouvernement de revoir sa copie...

Ainsi Brive, Perpignan, Béziers et bien d'autres ont vu leurs maires prendre des arrêtés autorisant la réouverture des commerces malgré le confinement et les recommandations de l'État

C'est le cas aussi du maire de Gap Roger Didier qui vient de prendre cette décision et signer un arrêté dans ce sens dans un cadre ou la plus grande confusion règne. En effet par exemple les maires de Manosque et de Forcalquier considèrent ces "prises" d'arrêtés" comme bien inutiles....

Autant s'attendre comme ailleurs qu'elle soit déférée par la préfète des Hautes-Alpes au tribunal administratif et de fait à l'issue considérée comme illégale et donc rejetée sauf évolution des mesures gouvernementales...

C'est d'ailleurs ce qui fait dire à d'autre maires que ces arrêtés sont inutiles.

 

C'est le cas du maire de Manosque, Camille Galtier, qui l'explique ainsi :

Vous êtes très nombreux à me transférer ou me taguer les arrêtés pris par certains maires dans plusieurs communes de #France.

Pour être tout à fait transparent, je pourrais faire un arrêté de ce type mais cela ne serait guère constructif puisque cet arrêté n'empêcherait pas les commerçants ouverts de se faire sanctionner par les services de l'État.

Cela je ne le souhaite pas!

En effet dans notre pays, qui est une nation "une" et "indivisible" un arrêté municipal n'a aucun poids face à un décret ministériel issu du gouvernement.

Sans juger ces actions et choix, je préfère travailler avec mes équipes, élus et agents municipaux à trouver de véritables solutions afin d'aider du mieux possible nos entrepreneurs en souffrance.

C'est ce que nous avons mis en œuvre hier après-midi en réunissant les différents représentants des commerces de Proximité.

Enfin, avec l' Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité nous mobilisons toute notre énergie afin de convaincre le

Gouvernement de remettre une logique commerciale qui ne bénéficierait pas seulement à #Amazon and co.

 

Même ton, un peu plus sec, du côté de Forcalquier. Voici le message de son maire  David Gehant

 

Des arrêtés municipaux en faveur de l’ouverture des commerces « non essentiels » fleurissent actuellement sur les réseaux sociaux. En l’état actuel des choses, ces arrêtés ne servent à rien, à part faire un coup de pub aux élus qui les prennent et donner de faux espoirs aux commerçants déjà mis en difficulté par les mesures gouvernementales. C’est ce qu’on appelle du populisme, pur et simple. Ces arrêtés vont être immédiatement déférés par les préfets devant le tribunal administratif, qui va tout simplement les annuler.

Donner du crédit à ces pratiques, à fortiori quand on est un élu local ou lorsque l’on prétendait à l’être, est au mieux signe d’une méconnaissance profonde du fonctionnement de nos institutions, au pire un comportement irresponsable.

Je me battrai pour la réouverture de nos petits commerces, mais certainement pas en leur donnant de faux espoirs.

 

 

pour le principe
Hautes-Alpes
Gap